Revue de presse


   
   
  Report EU-Japan Fest
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Japan-France Dance Project  
  Mars 2014      
         
 
 
My gratitude is heartfelt that we were able to welcome choreographer Thomas Duchatelet and musician Jean Paul Brédif from France to sixth graduation performances of the Dance Studies Program at the Department of Music at Kobe College’s School of Music and accomplished with them the project of one month of creative work with our students and then its presentation. In that the art form of dance is a borderless communication tool, I view this collaboration with international artists to be of tremendous significance for our students.
 
     


Unlike anything the students had experienced before, Duchatelet’s creative process operates to awaken in the individual student a talent self that she had not even been aware of, reminds the dancer of movements she had been making unconsciously, and draws her towards a shared understanding as a dancer of which of these is and is not necessary-that is, towards sharing the aesthetic required by the choreographer. With interpretation provided by Duchatelet’s wife Kyomi Ichida, the students received explanation of his thinking on their movements and of the fragmentary stories latent in the work that cannot be expressed in words and the direction of awareness in particular scenes, and gained the experience of going beyond physical movement of the body to perform the work while viewing its flow subjectively.

Also noteworthy was Brédif’s music. Each of the pieces he provided from deep appreciation of dance were not only of music suited to dance but applying a strong impression to particular
scenes, and with the power to change the atmosphere in an instant. This project was not one in which Duchatelet choreographed to music prepared by Brédif, but one in which Duchatelet as the primary creator devised the movements with the dancer and Brédif provided the music on the basis of the various information obtained through that process, and the originality of the music offered with this method captivated performers and audience as well.

Dance education at universities faces a number of challenges. One of them, I think, is how to provide practical dance instruction. The instruments required to visualize an idea in dance is the body, and it is dance education at a university that is capable of providing instruction at the final stage for applying the body in practice. However, the actuality is that many universities are brought to a hand still before this challenge. The valuable nature of the students interaction in this project with artists who have actual, hands-on experience in this matter and what they are able to learn only from such experience can surely offer us pointers for overcoming the problems faced by today’s universities in dance education.

So far as the university is an educational institution, however, a project such as this one makes it important for the hosting party not only that the artist is a pre-eminent one, but also that he is of superior character. It is easy to imagine that students with little experience may loose their way or become confused during a creative period of a month or more. Among the many artists in this field, it is not so common to meet someone who is able in such situations to offer the appropriate advice as a human being rather than as a choreographer and to lead student in the right direction. The three artists who visited on this project had a wonderful influence on our students in this respect as well.

As director of the dance studies at Kobe College, I take tremendous pleasure in how this project achieved success beyond imagination, and my strong hope is to provide the different kinds of support that will be needed to sustain this project. For people of different cultures to use the communication tools transcending language that we call dance to create a single space sharing their awareness and experience. Is this not what Japanese society needs at this time? Is not one way to guide our young people on to global path?

I hope to lead the students to a festival scheduled for October in Belgium to present the work that came out this project. I can only believe that their new experiences there will serve them further in their futures and contribute to the formation of people with international values. In closing, I would like to express my heartfelt gratitude to Thomas Duchatelet, Jean Paul Brédif and Kyomi Ichida for visiting Japan, and on behalf of Kobe College I would like to thank everyone who assisted in the accomplishment of this project.

Toru Shimazaki
Dance Studies Director, Department of Music, Kobe College Jogakuin

 

 
 
     
  Radio Campus
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Traverses, entretien de Françoise Objois avec Thomas Duchatelet et Kyomi Ichida  
  1 décembre 2011      
         
 

 

     
         
       
   TV Gohelle
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Résidence de création à la MAC de Sallaumines  
 
21 janvier 2011
 


Reportage à la MAC de Sallaumines lors de la résidence de création de Demain j'ai rencontré.

 

   

 

   
 
 Le Monde
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Chorégraphe à Roubaix
 
3 février 2010
 


Il a grandi à Valenciennes dans les années 1970 « quand il n’y avait rien, ni musée ni théâtre ». A commencé la danse « comme le héros du film Billy Elliot », seul garçon au milieu de fillettes en tutu. Le chorégraphe Thomas Duchatelet connaît assez le Nord–Pas-de-Calais pour mesurer le chemin parcouru en trente ans. Il est installé à la Condition Publique, à Roubaix, un ancien site de conditionnement de la laine et de la soie transformé en résidence d’artistes. « Quand j’étais adolescent, on comptait les fermetures d’usine », raconte celui dont la famille venait de la brasserie de la filature. 

Il a 20 ans lorsque la gauche arrive au pouvoir en 1981. Il profite d’une bourse pour s’envoler à New York, où il découvre le chorégraphe Merce Cunningham. Puis il fait la connaissance de Pina Bausch. Le jeune homme travaille sept ans avec la chorégraphe allemande au Tanz Theater Wuppertal (1988-1995), avant de revenir au bercail. La région lui ouvre les bras. Les nouveaux acteurs culturels le séduisent, tels Catherine Dunoyer de Segonzac (Danse à Lille), Didier Fusillier et Yves Vasseur (Le Manège, centre culturel transfrontalier, de Maubeuge-Mons) ou Chantal Lamarre (Culture-commune, scène nationale de Loos-en-Gohelle). « La région, c’est mon soutien par excellence, grâce à des conventionnements sur trois ans. L’Etat s’est complètement désengagé depuis 2002 », souligne-t-il. Pourtant, il reste beaucoup à faire dans le Nord pour la danse, « qui peine à être reconnue comme un art majeur. Traditionnellement, ici, le corps est un objet, un outil de travail qui souffre ». Et les lieux de répétitions manquent, « les danseurs travaillent dans des théâtres quand ils ne sont pas occupés. C'est-à-dire souvent l’été. »


   
     
     
 
 Medi 1 Sat
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Les carnets du Salon International de Tanger

Rencontre avec Thomas Duchatelet au Palais Moulay Hafid.

 
17 avril 2009
 
     
 

 

 
   
   
 
 TV Gohelle
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 12 septembre 2008
 

 

 


 

Résidence de création à la MAC de Sallaumines

Entretien avec Thomas Duchatelet lors de la résidence de création d'Oculus à la MAC de Sallaumines.

 

 

 
 Radio Campus
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 19 janvier 2008
 

 


 

Oculus, le jeu chorégraphique

Un entretien exclusif avec Jean Paul Brédif et François Chalet à propos de Oculus, jeu chorégraphique, avec une délégation de la Chine, à l'occasion du dixième anniversaire de la Compagnie Thomas Duchatelet.

 

 

   
   
 
 La Voix du Nord
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 15 janvier 2008
 

 

 

« Pour Thomas Duchatelet, un nouveau pas décisif »

Thomas Duchatelet fête cette semaine, ses dix ans de création chorégraphique, son installation dans un labo de la Condition Publique au cœur du Pôle Danse. Objectif, s’y faire une place au soleil.

Dans la grande pièce blanchie, des ordinateurs occupent l’espace. Sur écran, graphisme et vidéo côtoient la danse. Ici, la technique expérimentale n’a pas déserté le laboratoire. Elle y vit même une seconde jeunesse avec des artistes polyvalents, révélateurs d’une époque, mixant arts et nouvelles technologies.
Le chorégraphe Thomas Duchatelet, résident récent de ce chaudron créatif, après des étapes maubeugeoise et villeneuvoise, est de ceux-là. Il a « la culture de la mobilité » et de la quête de sens dans tous ses états. Curieux et novateur, il aime explorer, et confronter. Il explique d’ailleurs son implantation roubaisienne, « comme un signal fort par rapport au Pôle Danse. »
Comme tous les danseurs, le Valenciennois Thomas Duchatelet a déjà vécu plusieurs vies, franchi des étapes importantes au gré d’une itinérance culturelle et de rencontres. […]
Depuis le solo Passage à l’acte, jusqu’au projet 2008 Trait d’union avec le Japon, Thomas Duchatelet n’a cessé d’être « attaché au mouvement, l’héritage américain », mais « de questionner la danse avec la volonté de l’expression ». De mettre en scène une danse à la fois « abstraite et charnelle », de « donner du sens au mouvement. » Créer, est pour ce littéraire, attaché à la « graphie du corps », influencé par l’architecture et le minimalisme, une démarche « conceptuelle avec le souci de la forme, du sens et de l’émotion. »

Brigitte LEMERY

 

     
 
 
France 3
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octobre 2006
 

 

 


 

 

Lille s'embrase sur les rythmes indiens

Le coup d’envoi du grand rendez-vous culturel de Lille 3000, baptisé "Bombaysers de Lille" et consacré à l’Inde, a été donné hier soir 14 octobre lors d’une grande parade festive, au cours de laquelle ont évolué quelque 1 400 danseurs.
Des groupes locaux — les fanfares de Harnes, de Wattrelos, de Lille-Fives, la compagnie Swing Gadgé ou la fanfare franco-belge du Vetex — ont adopté les tonalités indiennes et ont accompagné les rythmes des groupes Jaïpur Kawa Brassband et Gitan Doahd du Rajasthan, dans une partition Bollywood particulièrement endiablée. A deux pas, la compagnie La Salamandre prend un grand plaisir à jouer avec le feu : torches et autres objets enflammés illuminant les groupes de danseurs entraînés par les professeurs et chorégraphes de la métropole lilloise.

Lille 3000

Entre 0 (...) et l'infini
 
 L'indépendant du Pas-de- Calais
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 16 décembre 2005

Entre 0 (...) et l'infini
 

Une avant-première appréciée

"Entre 0 (...) et l'infini", la toute dernière création de la Compagnie Thomas Duchatelet, était présentée en avant-première au centre Daniel Balavoine samedi dernier. En s'appuyant sur la vidéo, la bande son et les jeux de lumières, les danseurs ont exprimé ce petit rien qui grandit et s'élance vers l'infini...

Annie BORDELAIS


lille 2004
 
 La Gazette Nord Pas-de-Calais
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 14 octobre 2004
 

 







 




L'incandescence de la danse

Au festival « Solo-Soli » de Maubeuge, un disciple de Pina Bausch enflamme les esprits avec des soli inspirés de sa dernière création, Pierre qui brûle. Victor Hugo disait que « vivre, c'est brûler ». Et si danser, c'était brûler ? Une question suggérée par le spectacle du chorégraphe lillois, Thomas Duchatelet.

Un spectacle où les danseurs vont au charbon, au sens imagé et littéral du terme, puisque c'est bien de charbon qu'il s'agit dans cette création du chorégraphe, devenu pour l'occasion apprenti alchimiste. C'est à l'image de cette pierre minérale que se déroule Pierre qui brûle, danse hésitante, brute comme le charbon, mais qui, au fil du temps, devient plus raffinée, aboutie, tel un diamant taillé dans la roche. De solo en solo, les danseurs tournent, cherchent, explorent. Puis le tiède minerai devient tout à coup charbon ardent et, de gestuelles assurées en impulsions corporelles libres, il évolue avec grâce dans des soli sensuels. Le ton est donné et, rapidement, le rythme s'accélère. A la fois flamme et feu, charbon et diamant, les danseurs évoluent avec force, souplesse et fluidité.

Dans un décor et des effets au profil simple, les vidéos et bandes-son de Jean-Paul Brédif prennent en charge l'autre dimension du spectacle : l'Afrique. Au cours de leurs différentes résidences à Kinshasa, Thomas Duchatelet et son magicien du son ont écouté les plaintes et les rumeurs de la capitale congolaise et en ont rapporté les images. Sans métissage mais jouant au contraire sur le décalage, Thomas Duchatelet confronte notre danse contemporaine occidentale à un contexte africain plus brut. L'Afrique donc, comme pays de matière. Un peu à la manière de Pina Bausch qui va de ville en ville pour rapporter des souvenirs qu'elle recycle tour à tour, Thomas Duchatelet a fait de Kinshasa sa ville muse. Soit une création lumineuse, pleine de grâce et de sophistication, qui vaut autant pour la performance de ses danseurs que pour l'invention du chorégraphe. Pierre qui brûle ou comment transformer un feu de charbon en feu d'artifice chorégraphique.

Catherine MAKEREEL


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