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  La vie à un fil
  La vie à un fil
  La vie à un fil
Mise en scène Jean-Marc Chotteau d'après les témoignages recueillis dans le cadre du projet « Texto » par Jeanne Bossuyt, Karin Roussel, Maxime Mende et Maud Piontek Assistante mise en scène Maud Piontek Chorégraphie Thomas Duchatelet Assistante chorégraphie Kyomi Ichida Scénographie Gérard Frisque Direction technique Sébastien Meerpoel Construction, décoration et accessoires Franck Walker, Alexandre Roubinowitz, Eric Michel Avec Eric Leblanc et les comédiens des ateliers transfrontaliers, Johana Cessiecq, Antoine Coesens, Fabienne Donnio, Anne-Cécile Massoni, Hoang Quach Phuong, danseurs de la Compagnie Thomas Duchatelet.
Durée
60 minutes

La première de La vie à un fil a eu lieu le 15 juin 2001 à la teinturerie Vanoutryve à Tourcoing.

La vie à un fil est une transposition in situ de Filatures, créée le 6 octobre 1999 en résidence au Théâtre du Manège Scène Nationale de Maubeuge.

Soucieux, dans ses pièces et mises en scène, de questionner les hommes par le détour d’auteurs classiques ou contemporains, Jean-Marc Chotteau, avec La vie à un fil , part cette fois-ci d’une parole quotidienne à la recherche de laquelle la compagnie s’est lancée depuis deux ans, en interviewant filateurs, cardeurs, « bâcleux », ouvriers, contremaîtres, cadres, patrons etc…, auteurs de leur seule vie, une vie liée à l’aventure industrielle si présente dans notre région : celle du textile.

Représenter cette parole brute avec ses gestes, ses silences, ses colères et ses rires, c’est donner un second présent à des mots confiés souvent avec tendresse et les donner à entendre aujourd’hui. La vie à un fil , en avant-première d’un plus vaste itinéraire festif et théâtral prévu pour « Lille 2004 » à travers d’autres lieux de mémoire de la région (friches, gallodromes, bourloires, estaminets), est une promenade à travers la partie désaffectée de l’usine Vanoutryve à Tourcoing, qui fut jadis l’une des plus grandes usines de tissus d’ameublement du monde. Les machines délaissées, les sols en friche et autres objets devenus insolites dans leur abandon, ont fourni un authentique décor pour les comédiens et les danseurs de la Compagnie Thomas Duchatelet.
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