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 Dans cette création, Thomas Duchatelet poursuit sa recherche chorégraphique à partir d’un contexte spécifique : un territoire, l’Audomarois dans le Pas-de-Calais et une ville, Arques autour d’une exploration, d’un questionnement sur le paysage et la mémoire des lieux. Pierre qui brûle puise également son inspiration des sons et des images rapportés d’une résidence à Kinshasa en septembre 2002. De son extraction à son incandescence, le cheminement du charbon fait naître une multitude d’images : palette de teintes riches et intenses qui passent du noir ébène au rouge feu pour enfin disparaître en fumée et devenir invisible et impalpable, alchimie métaphysique de la création artistique. Arques et sa cristallerie sont le lieu d’une autre pierre qui brûle jusqu'à la transparence, la pureté, la limpidité, fruit d’une élaboration aussi ancienne et aussi mystérieuse que celle de la danse. Passage de l’extraction du charbon comme source d’énergie, à la naissance du cristal, point d’orgue du raffinement. En écho à ce jeu d’antagonisme : l’Afrique comme pays de matière, primitif et minéral, avec en filigrane la question de l’exploitation de l’homme et de l’asservissement des corps à laquelle la danse vient faire contrepoids en tant qu’espace de liberté du geste, en tant qu’art du vivant et de l’éphémère, porteur de rêve, de promesse métaphysique, comme un acte de naissance et de vie dans un espace déserté et sur un sol nu. Durée 70 minutes La première de Pierre qui brûle a eu lieu les 5 et 6 décembre 2002 au Centre Culturel Balavoine à Arques. Co-production Compagnie Thomas Duchatelet / Centre Culturel Balavoine, Arques / L’Escapade, Hénin-Beaumont. Avec le soutien de l’Association Française d’Action Artistique, la Communauté Urbaine de Lille, le Centre Culturel Français - Halle de la Gombe et les Studios Kabako à Kinshasa. Co-réalisation Studio Technologique « Les Nouveaux Mondes », Théâtre du Manège Scène Nationale de Maubeuge / Culture Commune Scène Nationale de Loos-en-Gohelle / Centre Culturel Avionnais. |
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